Voilà comment je me suis retrouvée dans la petite ville de Gerroa invitée pour un stage de surf avec Surf Camp Australia.

Premier constat en arrivant sur le camp : je suis la seule brunette parmi tout un éventail de blondes allant du platine au cendré en passant par du délavé.
Second constat : tout le staff et les moniteurs de surf sont encore plus blonds. Ils ont les cheveux longs et des prénoms qui sonnent aussi cool que leurs dégaines « Shayno, Mitch, Matty ».
Alrighty mates, call me Maider the Frenchie !
Troisième constat : je me sens presque vieille et 100% cynique face aux petites anglaises extraverties qui donnent déjà de la voix et du poom-poom short quand j’enfile mon hoodie.

Passés les cinq jours, d’autres constats se sont ajoutés à la liste :
– le goon wine donne un bon mal de crâne matinal
– le plat de spaghetti bolognaise à base de kangourou fut étrangement bon (surtout après une longue session)
– le surfeur australien perd parfois toute attractivité à partir du moment où il se met à parler
– la combi mouillée à 8 heures du matin c’est une vraie torture à enfiler
– ton burger a meilleur goût quand c’est le suédois réchauffé qui s’occupe du barbecue torse-nu
– il est donc possible d’avoir des bleus dans la paume des mains

Sur la plage de Seven Mile Beach, chaque jour c’est le même rituel. On check la taille des vagues, le sens du vent et la marée. Puis on commence les échauffements, surtout le matin, lorsque le corps est encore endormi et les yeux dans le vague.
Avant de se lancer, on parle technique et on répète les mouvements de A à Z. On rectifie la position d’un pied, l’équilibre du corps, le fléchissement des genoux… Tout est scruté pour apprendre à surfer, peaufiner notre gestuelle et parvenir à dompter la vague ou plus objectivement glisser sur la mousse dans un premier temps.

C’est l’hiver en ce moment, le spot de Seven Mile Beach est désert et les vagues parfaites pour des pingouins débutants. Deux fois par jour, les sessions s’enchaînent. Les gamelles et les bleus aussi.
J’ai les mains et les pieds palmés, les cheveux emmêlés, la peau défoncée, des muscles nouveaux qui sont nés… mais entre deux-trois tasses d’eau de mer, je parviens parfois à me lever et me laisser glisser. Oh joie! Avec un peu de chance, j’aurai aussi la GoPro pour témoigner.

Entre les sessions, j’attends l’heure du repas comme jamais, je fais des siestes d’anthologie au soleil, je me fais embarquer par les cool kids du surf camp pour une sortie skate, je photographie les couchers de soleil, je regarde de loin les parties de beer pong (avec un verre à la main) et je pars me coucher lessivée.
« Surf, eat, sleep, repeat », au final c’était un bon résumé.

Surf Camp Australia_______________________________________________________________________________________________________________________________________

Infos pratiques pour un stage de surf avec Surf Camp Australia : The Ultimate Experience pour apprendre à surfer

Le séjour surf se passe dans la petite ville Gerroa, 2 heures au sud de Sydney. A part un petit pub local, il n’y a pas grand chose mais la plage est à 5 minutes à pied. Pas besoin de plus pour moi !
Sur 5 jours, tout est pris en charge : transport, logement, repas et matériel de surf. Rien besoin de prévoir, juste surfer et kiffer.
Avec deux sessions d’entrainement par jour et plusieurs instructeurs de surf, on peut clairement se donner les moyens de progresser. J’y allais avant tout pour surfer, je n’ai pas été déçue !

+++ BONUS : les cool kids de Surf Camp Australia ont créé un code spécial pour les lecteurs du blog. Pour tout séjour réservé, gagnez 75$ de réduction avec le code promo « MAIDERSURF » 🙂

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